|
Sous un ciel automnal, habitants, élus, anciens combattants et écoliers se sont réunis devant le monument aux morts de Verneuil-sur-Vienne pour honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la France.
Aux côtés de Pascal Robert le maire de Verneuil sur Vienne, Jocelyn Sylvain, président de l’Association des Anciens Combattants et Raymond Augier ont déposé une gerbe en hommage aux disparus, avant qu’une minute de silence ne soit observée.
Les élèves de l’école Thomas Pesquet, accompagnés de leurs enseignants Nathalie Robert, Patrice Casimir et du directeur Laurent Dumasdelage, ont interprété la Chanson de Craonne (1917) poignant témoignage de la souffrance des poilus, tandis que les jeunes du Conseil Municipal des Jeunes ont lu le message de l’UFAC, appelant à la paix et à la mémoire des générations passées. « L’Union française des associations de combattants et de victimes de guerre œuvre à l’interdiction du recours à la guerre pour le règlement des différends internationaux et défend ardemment le droit de chaque être humain à la paix. »
Jocelyn Sylvain a ensuite transmis le message du Ministère des Armées et des Anciens Combattants, soulignant que « Unis dans cette mémoire, nous rendons visible l’idéal qui nous tient debout, le sens que nous avons donné à notre histoire, le projet collectif que nous poursuivons par-delà les tragédies. »
Et de rappeler, selon le général de Gaulle en 1941, la nécessité de « construire un ordre tel que la liberté, la sécurité et la dignité de chacun y soient garanties », un projet qui porte un nom : la République.
Dans son allocution, Pascal Robert a insisté sur la portée de cette commémoration
« Aujourd’hui, notre pays se recueille, notre pays pense à celles et ceux tombés au champ d’honneur. Nul ne fut épargné : aucune famille, aucune ville, aucun village, aucune commune. Le monument aux morts devant lequel nous nous recueillons ce matin nous permet de mesurer l’impact de cette guerre sur les Verneuillais. »
Le maire a rappelé l’importance de tirer les leçons de l’histoire et de poursuivre sans relâche la recherche de la paix, concluant avec Victor Hugo : « La guerre, c’est la guerre des hommes ; la paix, c’est la guerre des idées. » et Jean Jaurès, inlassable défenseur de la réconciliation « La paix n’est qu’une forme, un aspect de la guerre ; la guerre n’est qu’une forme, un aspect de la paix : et ce qui lutte aujourd’hui est le commencement de la réconciliation de demain. »
La cérémonie s’est achevée sur le temps du recueillement, ponctué par La Marseillaise chantée par les enfants de l’école Thomas Pesquet et du Conseil Municipal des Jeunes, avant que la municipalité n’invite les participants à partager le verre de l’amitié dans le parc de Pennevayre.
|